jeudi 30 juin 2011

La Leche League


Allaiter, ce n’est pas facile. Une affirmation qui parait une évidence à celles qui sont passées par là, mais qui n’est malheureusement pas assez connue de toute femme voulant allaiter.
Loin de vouloir décourager qui que ce soit, j’aurais aimé qu’on me le dise, que non ça ne coule pas de source (ahah ! jeu de mots) d’allaiter. Que les crevasses et la douleur, c’est extrêmement dur à supporter, surtout après le marathon qui représente un accouchement (plus les 2 mois d’insomnie qui précèdent). Qu’un bébé, ça ne prend pas forcément bien le sein, comme par enchantement comme sur les photos. Qu’une mauvaise position de l’enfant peut avoir des conséquences gravissimes, voir condamner un allaitement.
Il y a tellement d’informations fausses ou falsifiées qui circulent au sein de nos familles, de notre entourage ou dans les forums (méfies-toi des forums future maman !), qu’arrivée au premier rendez-vous avec sa progéniture, on ne sait parfois plus quoi penser. Et les jours d’après, pareil, une montée de lait, on a beau être prévenue, c’est impressionnant ! Et quand on pense que le succès de son allaitement tient parfois au fait que l’équipe présente lors du séjour en maternité soit formée et /ou bien disposée à vous aider à ce moment là, ça fait réfléchir.
On ne parle pas moins de nourrir son enfant, tisser une relation privilégiée avec lui, et accessoirement économiser environ 50€ par mois. Soit 600 euros par an. Quand même.
C’est pour cela que j’aurais aimé, il y a quatre ans, avant que ma fille ne naisse, connaître la Leche league.
Petit rappel historique : la Leche league existe depuis 1956. Elle a été crée aux Etats Unis par un groupes de femmes qui souhaitaient apporter soutien et information à d’autres mères désirant allaiter ou déjà allaitantes, à une époque où les données scientifiques et la littérature étaient quasi-inexistantes à ce sujet. Petit à petit, les groupes se sont aujourd’hui multipliés et sont aujourd’hui présents partout dans le monde, avec un réseau d’animatrices formées sur la question et bien sûr expérimentées.

Mamaime

Parce qu’on n’a pas toujours autour de soi une oreille attentive et compétente sur le sujet complexe qu’est l’allaitement, la Leche League peut apporter une véritable aide. J’ai moi-même été la victime de mauvais conseils prodigués à ma mère et qui l’ont contrainte de cesser de m’allaiter à 3 mois (la preuve est dans mon carnet de santé ! : « allaitement mixte-compléter avec un biberon de 150g après la tétée »-à 2 mois, en plein pic de croissance. Super toubib, t’es génial.).
Les réunions auxquelles j’ai assisté se déroulent toutes à peu près sur le même modèle : la ou les animatrices se présentent, présentent  la Leche League pour celles (ou ceux ! j’ai déjà vu 1 papa-1 seul, OK) qui ne la connaissent pas, et nous préviennent que « nous allons voir ou entendre des choses qui ne nous sont peut-être pas familières, ou qui vont nous choquer ».
Une Zo ravie de son goûter..
Puis chaque personne se présente brièvement, et amène ses questions, s’il en a, qui seront traitées ensuite. Pendant ce temps, ça gazouille, ça tète dans tous les coins, et nous sommes parfois interrompus par des interventions de très jeunes personnes.
Des choses « choquantes », c’est par exemple voir un enfant de 2 ans téter. Ou de 3 ans. Ou de 4 ans. Une idée qui me paraissait inconcevable il y a encore peu de temps, et qui, même si elle ne correspond pas à une envie personnelle, ne me paraît aujourd’hui plus aussi dérangeant. Cela représente une part infime des mamans qui allaitent, mais ce n’est vraiment pas rare d’assister à ces allaitements « longs » à « très longs » à la LLL. Même chose pour les co-allaitements (allaiter plusieurs enfants en même temps), dont je n’avais jamais entendu parler avant.
Ces réunions auront déjà eu l’intérêt de m’ouvrir l’esprit et de devenir plus tolérante envers des pratiques qui me semblaient marginales et difficiles à défendre.
Un Boy pop-téteux
A chaque réunion, je suis arrivée avec un problème. Parfois handicapant, parfois de simples interrogations sur la suite des événements (sevrer ? pas sevrer ? quand ? comment ?) mais j’ai toujours trouvé des conseils, une écoute, des encouragements. Même si une des phrases d’introductions de ces réunions est « vous prenez ce qui vous convient, même si vous n’êtes pas d’accord avec tout », il y a toujours eu une petite lumière qui m’a permis de continuer mon allaitement sereinement, avec un bon paquet d’inquiétude en moins.
Certaines viennent ici vider leur sac, où juste s’informer  à une époque où la transmission ne se fait plus de mères, tantes, grands-mères en filles…D’autres pour amener leur expérience. Ces femmes ne sont pas médecins, certes, mais ont leur propre expérience comme diplôme, avec très souvent des difficultés similaires à celles qui sont en souffrance. Et savoir que oui, avoir mal, c’est possible, mais que ce n’est pas normal, mais surmontable, ça fait tout.

En dehors des réunions, une ligne téléphonique a été mise en place (01 39 584 584) avec une permanence d’animatrices qui se tiennent à disposition pour vous conseiller, à tout moment de la journée (éviter d’appeler à 3 heures du mat, elles allaitent).

 

 

Mamaimoins

Ahh! c'est ça la solution!! Fallait le dire avant!
Pour une raison encore  inconnue, les membres de la Leche League sont souvent décrites comme extrémistes, des « ayatollahs » du nichon, des intégristes du lolo… Nous sommes dans une organisation sciemment pro-allaitement, il ne faut donc pas s’attendre à que l’on s’attendrisse sur votre envie de diversifier bébé à 1 mois ½, où d’arrêter l’allaitement juste parce qu’on a envie de s’envoyer une bonne cuite et de bambocher toute la nuit. Mais si on compare avec la puissance des entreprises agro-alimentaires qui fournissent le lait en poudre et les moyens mis en œuvre depuis 50 ans pour prendre des parts de marchés en affirmant tranquillou que le lait de vache est aussi bon que le lait de mère (pis le lait de chamelle aussi ?), il y a un travail intense d’information à mener, encore aujourd’hui.
J’ai pu entendre parfois quelques raccourcis qui peuvent troubler d’autres mamans comme : « de toute façon un bébé allaité mangera de tout plus tard, et facilement », « un bébé allaité ne tombe jamais malade… » Bien sûr ce qui sera une vérité pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Dans mon cas, ces deux vérités absolues ne se sont pas du tout vérifiées…
A chacun de profiter des échanges pour trouver les petites choses en plus qui permettront de passer un allaitement serein.

La Leche League : http://www.lllfrance.org/ Le site propose énormément d’infos sur l’allaitement mais aussi le maternage en général, ainsi que les contacts vers l’animatrice la plus proche.

Réunions mensuelles à
- Mulsanne (Le Mans Sud) : Centre Socio-culturel Simone Signoret, Avenue Bönen
- La Chapelle Saint-Aubin (Le Mans Nord) : Maison pour Tous (à côté de la mairie), 11, rue de l'Europe


mercredi 29 juin 2011

Le Mans fait son cirque-La famille Morallès


J’avais hâte de voir ce que donnait le festival « Le Mans fait son cirque » qui avait lieu cette année du 24 au 26 Juin. J’aurais aimé faire un rapport détaillé de tous les spectacles vus, de la parade du samedi soir…
Mais à mon grand regret, je n’ai pu voir qu’un spectacle (et certainement un des meilleurs) de ce festival, et je n’ai même pas pu profiter du défilé. La cause : mon sens de l’organisation déplorable, une fille avec un genou en vrac, et une flémingite aigüe causée par une température avoisinant les 38°C ce week-end là...
Mais laissons parler la Zo, qui ELLE a pu profiter de la grande parade du samedi soir, réunissant pros et amateurs dans un parcours vers le centre ville du Mans, et qui lui en a mis plein les mirettes :
« Il y avait un dragon qui crachait de l’eau. Et une dame qui avait la tête en bas. Et un dragon. » Merci la Zo. Visiblement ça l’a légèrement impressionné, elle et tous les copains de la crèche n’ont parlé que de ça le lundi d’après, et si j’en juge la nuit agitée qu’elle a eu après…
J’ai vraiment regretté d’avoir raté ça, promis l’année prochaine je me débrouillerai mieux.


Le lendemain, dimanche, c’est sous un bon cagnard que nous avons profité du festival, qui avait lieu sur le site de la Cité du cirque, dans le quartier des Sablons.

Mamaime

Le site déjà, sur les bords de l’Huisne, est fort agréable et permettait de trouver un peu d’ombre et de fraicheur (toute relative bien sûr) entre deux spectacles. C’est certainement un endroit où nous pourrons retourner faire des ballades.
Les spectacles sont soit en plein air, et donc gratuits, avec des numéros d’équilibre, de clowns, où le spectacle des élèves de l’école du cirque qui avait lieu cet après-midi là; soit sous chapiteau, et sont alors payants. Avec des tarifs finalement assez peu dispendieux :  5 € pour les enfants de plus de 18 ans, 3 € pour les 5-13 ans et gratuit pour les plus jeunes.
Des spectateurs fort attentifs
Au vu du programme, les spectacles sont nombreux et sont de qualité (j’aurais aimé en juger par moi-même, bien sûr…). Parmi eux, la compagnie Max et Maurice tourne depuis longtemps, la preuve, j’ai un souvenir émerveillé d’une prestation vue lorsque j’étais petite…Il y a longtemps donc.
La compagnie Pocheros a elle aussi acquis une bonne réputation, mais là, passez votre chemin les kids, on entre qu’à partir de 12 ans…le cirque ce n’est pas que pour les petits ! Il y en a pour tous les âges et tant mieux !
Pour satisfaire toute notre troupe, nous sommes donc allés voir la famille Morallès, suivant les conseils de lecteurs avisés…
Et c’est dans le sauna chapiteau que nous avons pris place, pour 1h30 de magie… La famille Morallès, troupe existant depuis 1971, est l’héritière d’un cirque de tradition, avec une pointe de folklore gitan, et par-dessus, beaucoup d’humour et de talent…
Ici, ce sont des numéros somme toute classiques : équilibre, jonglage, magie (ha, la femme coupée en 3…) mais toujours mise en scène avec  fantaisie, l’air de rien, sans se prendre au sérieux…sauf que tout est très pro et extrêmement maitrisé. Les numéros sont ponctués d’interventions drolatiques, de chansons à la Bobby Lapointe ou de scènes clownesques, et tout s’enchaîne avec dynamisme et sans temps mort.

Lourde tâche que de scotcher à son siège un enfant de 3 ans, mission presque réussie pour la famille Morallès, puisque la Zo ne se levée que pour danser en rythme…
Et puis on peut vraiment parler ici d’artistes complets : tout membre de  la « famille » maîtrise plusieurs arts circassiens, en plus d’être musicien, chanteur, ils sont acrobates, jongleurs…un peu écœurant, quoi.
Le spectacle est adapté aux plus jeunes même aux très jeunes, car parmi le public j’ai vu d’autres bébés du même âge que le Boy, qui a été d’un calme et d’une patience extrême malgré ses 6 mois…Il faut prévoir qu’il y aura du bruit, de la musique forte, donc éviter d’y aller pendant l’heure de la sieste, mais cela reste faisable.

Mamaimemoins

J’ai vraiment eu beaucoup de difficultés à obtenir des informations sur ce festival…avant et même pendant, à part le programme papier en pdf à télécharger sur le site de la mairie, rien.  Et un pdf qu’il faut « rotationner » pour lire toutes les infos, ce n’est pas très maniable.
Un petit site dédié, une page facebook, avec des liens vers les sites des compagnies (qui en ont très souvent un) auraient été très appréciés !
Arrivant peu avant l’heure du spectacle « Le petit cirque » et ayant payé nos billets, nous avons eu la désagréable surprise de nous faire refouler à l’entrée…sous prétexte que nous avions été trop longs à arriver (avec un bébé dans le dos et une fille au genou écorché, on aurait difficilement pu faire plus rapide…). Mauvais départ pour nous, mais nous avons heureusement été dédommagés.
Et bien sûr il faut pouvoir supporter la chaleur sous un chapiteau fermé…heureusement pendant le spectacle des vaporisateurs d’eau étaient mis à disposition, et les programmes du festival ont permis aux spectateurs de laisser libre cours à leurs talents de créateurs d’éventails…

Et puis c’est un festival, donc par essence, impossible de tout voir, à moins d’être bien organisé (pas comme moi) et de prévoir un peu à l’avance ce qu’on à envie de voir…
Promis l’an prochain on aura presque tout vu !

Le Mans fait son cirque (le dernier week-end du mois de juin)
Parade en ville et spectacles autour de la Cité du Cirque, sur le site des Sablons.

Un aperçu d’un spectacle de la compagnie Pocheros avec la chanteuse Lhasa : http://www.dailymotion.com/video/xacws2_lhasa-la-maree-haute-cirque-pochero_creation



mercredi 22 juin 2011

La Mèche Rebelle [+ Free Giveaway]


C’est au fin fond des Cévennes que j’avais découvert les jeux de la Mèche Rebelle. De jolis emballages, des jeux écolos et bien pensés, tout cela m’avait bien plu. Et en arrivant au Mans, je découvre que nous sommes presque voisins !
Après une première rencontre au salon du commerce équitable en mai dernier, nous sommes allés interviewer, le Boy et moi, Stéphanie Czinober, la co-créatrice et gérante de cette maison d’édition, ainsi que de la SCOP Ludi’vert, la structure de diffusion de la Mèche rebelle ainsi que d’autres produits ludiques éco-conçus.

MamoMans : Quelle est l’origine de la création de la Mèche Rebelle ?

Stephanie Czinober : L’aventure commence en 1996. Nous étions trois copains, Raphaël, Stéphane et moi-même, alors lycéenne, amateurs de jeux en tout genre : Monopoly, échecs…
Nous avions inventé des jeux, parmi lesquels « Arène », qui a été le premier à être commercialisé. C’était un bel objet, autoproduit (dans un garage !) et déjà diffusé sous le statut d’une SARL, La Mèche Rebelle.  Nous cherchions un nom poétique, qui évoquait l’enfance, tout en mettant en avant le côté alternatif, rebelle…
Nous avons participé ensuite à de nombreuses expositions artisanales, à des salons du jeu…cela nous permettait de rencontrer les joueurs, mais aussi d’autres créateurs.
L'équipe de la Mèche Rebelle: Marine, Stéphanie, Asna et  Manon

À cette époque, j’étais étudiante en histoire de l’art, ce qui me permettait d’accéder à des musées fermés au grand public (nous sommes avant l’ère internet !). J’ai ainsi découvert des jeux anciens. Parallèlement, nous développons une collection de jeux du monde, rapides, à jouer à deux et misant plutôt sur la réflexion…
En 2000, nous installons notre siège au Mans et nous proposons en diffusion croisée une dizaine de références.
C’est là que nous allons faire une rencontre importante : Annick Gosnet de l’école Jean Macé, qui nous propose un jeu crée par une classe de CM1-CM2, axé autour de l’Europe et de l’Euro : J’Europe. C’est notre premier gros succès, relayé par la chaîne Eveil et jeux, avec plus de 15000 exemplaires vendus… Grâce à cela, la société a passé un cap, elle a pu se développer, mais la gestion du stock devenait aussi plus difficile.
Nous ne sommes alors plus que deux, Stéphane, fort de sa formation d’audioprothésiste, gère plus l’aspect technique alors que je gère davantage le côté artistique et communicationnel.
Doudous à croquer, testés et approuvés par le boy!
 Vers 2003, nous allons concevoir des petits jeux en boîtes métalliques, rapides et moins chers. Nous produisons également des jeux sur mesure, qui servent de support de communication à des institutions ou à des entreprises. Cela nous permet d’être plus autonomes et de créer un équilibre financier entre nos propres jeux et ces commandes.
Dès 5 ans, un jeu coopératif pour retrouver les traces des animaux...
Et c’est en 2009 qu’est créée la SCOP Ludi’vert. Une Scop est un « mélange » entre une SARL et une coopérative, où chaque personne embauchée est susceptible d’être associée, et représente une voix au conseil d’administration. Cela convenait bien à l’esprit que nous voulions donner à notre structure de diffusion. Il a fallu ensuite aller chercher d’autres prestataires qui sont venus s’ajouter à la trentaine de produits Mèche Rebelle déjà défendus. C’est ainsi que nous ont rejoint Fauna, pour les puzzles en bois, Under the Nile et ses doudous fruits et légumes, ou Becks et sa pâte à modeler certifiée Ökotest.

M : Quel est votre crédo ?

Le Yoté, jeu traditionnel malien
S.C : Nous défendons des jeux ou des objets ludiques éco-conçus, parfois bios, mais toujours éthiques et équitables. Nous veillons au sein notre entreprise à ce que le droit du travail soit respecté [NDA : ce qui n’est pas toujours une évidence !] Dès les débuts de la Mèche Rebelle, nous avons veillé à ce que nos jeux soit fabriqué en France, les boites, sachets en tissus,  jetons …contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est plus simple comme cela !
Nous utilisons de l’encre végétale depuis longtemps, car nous avions constaté à la livraison de livrets imprimés sur du papier et avec des encres classiques que cela sentait très mauvais…Les encres écologiques coutaient alors très cher, c’est moins le cas aujourd’hui.
Pour les jeux du monde, nous n’avons un temps plus utilisé de vernis, trop toxique…
Nous privilégions un circuit court de production, en privilégiant les prestataires locaux. Les jeux en bois sont sérigraphiés au Mans, par exemple ! A l’inverse, nous avons arrêté la production de jeux en boîtes métalliques lorsque l’usine qui les fabriquait a délocalisé.
Pour Ludi’vert, c’est la même éthique, nous retenons principalement des articles de fabrication équitable, qui répondent au même type de charte que nous. L’entreprise Under the Nile, qui réalise les doudous, utilise des matériaux bio, mais respecte également les principes de l’agriculture biodynamique [NDA : Agriculture prenant en compte les cycles de la lune, entre autres…] dans leur fabrication.

M : Où peut-on trouver les jeux de la Mèche rebelle, et ceux distribués par Ludi‘Vert ?

S. C : Nos produits sont aujourd’hui disponibles dans plus de 400 points de vente en France, dont une vingtaine en Sarthe et une dizaine au Mans. Vous pouvez les retrouver principalement à la Biocoop, chez Artisans du monde, ou dans les magasins de jouets du centre ville. Il est possible de venir découvrir et acheter nos produits dans notre showroom, même si nous n’avons pas encore de machine à Carte bancaire !
Nous proposons également la vente en ligne sur notre site internet, avec un paiement possible par Paypal.
On peut également emprunter les jeux de la Mèche Rebelle dans les ludothèques, comme Planet’jeux au Mans, dont les usagers ont le privilège de servir de « cobaye » et de tester nos jeux  avant leur commercialisation…

M : Quels sont vos projets et quelles sont les prochaines animations à venir ?

Le jeu de l'"Arche de la Nature"
S. C : Pour la Mèche Rebelle, nous sommes en train de concevoir un nouveau jeu autour du marché, basé sur la rapidité et la reconnaissance visuelle. Il s’appellera « A vos paniers », il a été testé en ludothèque et nous sommes en train de revoir l’aspect graphique et la maquette.
Dans le prochain catalogue, qui sortira fin juin on retrouvera « Cache-cache party », dont la règle est d’associer une photo en gros plan et un détail de celle-ci.
Pour Ludi’vert, la gamme de doudous de Under the Nile accueillera d’adorables animaux menacés : la loutre, l’ours…
Les hollandais de Zonnespel, qui produisent d’excellents jeux coopératifs, vont sortir « Le temps des récoltes ».  Nous accueilleront également un nouveau créateur : Ludek, qui fabrique le jeu « Le négocio », un très beau jeu qui reprend le fonctionnement du commerce équitable.
Et vous pourrez nous retrouver au salon Bio « Planète en fête », les 2 et 3 juillet, à Saint-Hilaire-du-Maine (Mayenne).



Merci à Stéphanie pour sa disponibilité, cette interview m’aura permis de mieux connaitre une entreprise à l’éthique très affirmée et de découvrir le fonctionnement d’une SCOP ou ce qu’est l’agriculture biodynamique !

Le site de la Mèche Rebelle : http://www.meche-rebelle.fr/
Le site de Ludi’vert : http://www.ludivert.fr/
Under the Nile, des doudous éthiques à fondre : http://www.underthenile.com/underthenile/index.php
Le salon « Planète en fête » : http://www.planete-en-fete.fr/


Et comme vous avez été sages et attentifs, chers lecteurs, La Mèche Rebelle et SCOP Ludi’vert associé à votre dévouée MamoMans ont la délicate attention de vous offrir, non pas un, mais deux jolis cadeaux, autrement appellés Giveaways (au pluriel !)
1-      Un joli lot de cartes rétros illustrées par Jeanne Lagarde (100% du Mans)

2-      Un coffret de pâte à modeler éco-conçue, fabriqué en Allemagne par Becks, dans des CAT.


Pour jouer, rien de plus simple :

1-       Il suffit d’aller faire un petit tour sur le site de « La Mèche rebelle » ici.
2-      Revenir ensuite ici pour ajouter un gentil commentaire en disant ce qui vous plait le plus dans la collection. Vous préciserez bien pour quel cadeau vous jouez (vous pouvez jouer pour les deux!).
3-      Abonnez-vous à la newsletter de MamoMans ici en haut à droite (en inscrivant son adresse mail sous la partie "Si tu veux recevoir...".
4-      Allez sur la page de « La Mèche Rebelle » et faites une demande d'amitié.
5-      Si vous partagez le lien vers ce concours via facebook, twitter et compagnie, vous pouvez revenir ici et ajouter un 2e commentaire, en donnant le lien qui le prouve. 2e commentaire, 2e chance de gagner !
6-      Bonne chance !
Tirage au sort des deux gagnants le 7 juillet au soir…

[Concours terminé]

Et les gagnants/tes sont: Ingrid pour le coffret de pâte à modeler, et Kikine pour le lot de cartes postales! Bravo et merci à tous!



dimanche 19 juin 2011

Article dans le Maine Libre (bis)

Et encore un petit encart dans le Maine Libre de Samedi dernier!

Interview: Véronique, créatrice de "Esprit Libellule" + Giveaway!


C’est lors de l’expo-vente « Nos villages ont du talent », dont j’ai déjà parlé ici, que j’avais fait la découverte des créations tendres et poétiques de Véronique Goxe, sous le joli nom d’ « Esprit Libellule ». Après avoir occupé des postes dont toute personne ayant gardé son âme d’enfant rêverait, à savoir dessiner des peluches ou des poupées, elle se consacre aujourd’hui à la décoration d’objets en porcelaine, vaisselle et bijoux, et à l’illustration. Rencontre avec une créatrice passionnée.


MamoMans : Quelle est l’origine d’ « Esprit Libellule » ?

Véronique : J’ai toujours baigné dans l’univers de la création. Après un Bac Littéraire, j’ai suivi une formation de graphiste publicitaire à Paris, avant de travailler sur Nantes pendant 3 ans. C’est là que j’ai effectué mon premier stage dans la réalisation de prénoms pour des enseignes comme Natalys.
Puis au gré d’une mutation sur Tours, j’avais envie de travailler pour les poupées Corolle… et mon vœu s’est réalisé ! J’ai travaillé sur l’identité visuelle de la marque comme sur le design des poupées… J’ai ensuite eu une opportunité chez un autre fabriquant de jouets, Jemini, où j’étais responsable de création. Je m’occupais du dessin des peluches ou des jouets, et on s’occupait de les réaliser (la couture, ce n’est pas mon truc !).
Ce furent des expériences extrêmement positives mais contraignantes au regard des heures de trajet à effectuer…
Après m’être installée au Mans, j’ai pris du temps pour m’occuper de mes deux garçons, et c’est là qu’a germé l’idée de monter ma propre société, qui me permettrait de développer mon univers propre, proche de l’enfance et des loisirs créatifs.


Me restait à trouver le support idéal : ce sera la porcelaine. Profitant du nouveau statut d’auto-entrepreneur, je me lance en 2009, et crée « Esprit Libellule »

M : Quels sont les objets que tu réalises aujourd’hui ?

V : J’ai commencé par l’illustration enfantine, avec la décoration d’assiettes à bouillie pour les petits, personnalisables à façon, où travaillées en petite série. Il est important pour moi de garder le côté artisanal, fait main, et c’est ce qui plait également aux clients. Je décore également des bijoux, sur des formes simples : ronds, carrés…
Le produit phare aujourd’hui serait les cartes pour enfant ou les carnets illustrés de motifs fleuris, liberty… qui plaisent beaucoup aux mamans !




M : D’où vient ton inspiration et quelles sont les techniques que tu utilises ?

V : Pour moi, le blanc de la porcelaine est comme une page sur laquelle je vais créer des histoires. Les motifs que j’utilise sont pour beaucoup d’inspiration japonaise.
Les thèmes enfantins que je reprends sont des indémodables : la mer, la campagne… J’aime les couleurs taupe, gris poudré, mauve, vert tilleul…
 La matière et les couleurs sont importantes, je n’utilise jamais les mêmes, et il y a parfois des surprises ! Certaines teintes sont très difficiles à rendre…
J’utilise des pigments en poudre, mélangées à des diluants et à de l’essence de lavande. Puis le support peint est passé au four professionnel, jusqu’à une température de 850°C, pendant 2 jours. Cela demande une certaine logistique !
Les carnets sont eux entièrement fabriqués, découpés et assemblés à la main…




M : Quels sont les points de vente où l’on peut retrouver « Esprit Libellule » ?

V : On peut retrouver mes créations à la boutique « Mon château de sable » (adresses à la fin de l’article), pour laquelle j’ai crée des collections de carterie enfant exclusive, ainsi que les assiettes en porcelaine. Dans la boutique « 20 m2 », on trouvera surtout les bijoux et la carterie pour les mamans.
On peut aussi acheter en ligne ces objets sur mon propre site internet, mais également chez Décoclico, qui mélange objets de professionnels et de créateurs indépendants, et Lili Pouce, où figure une petite partie de ma collection.

M : As-tu des projets en tête ?

V : Oui, toujours ! de nouvelles illustrations, selon mes envies du moment, bien sûr …Continuer à faire ce travail pour mon plaisir, en arrivant à concilier ma vie professionnelle, de femme et de mère !
Et je pense ouvrir mon site de vente en ligne, l’année prochaine, si tout va bien.

M : Viens-tu du Mans ? Qu’aimes-tu dans cette ville ?

V : Non, je viens d’Angers, et après un détour à Tours et à la Ferte-Bernard, j’ai fini par m’installer au Mans en 2006. C’est une ville très agréable, que j’aime beaucoup, mais qui souffre d’un manque de reconnaissance pour sa qualité de vie, son patrimoine…
J’aime beaucoup le design, alors je recommande les boutiques de Thierry Julien, la Boutique Design ou Les reines des près. Le jardin des Plantes est sûrement mon espace vert préféré, et comme je suis gourmande, j’aime beaucoup Galland, place de la République…
La boutique Du Bruit dans la cuisine est très sympa, elle propose de l’épicerie fine comme des ustensiles de cuisine, et même des cours de cuisine…

Esprit Libellule: www.Espritlibellule.com
En vente également chez Lilipouce : http://www.lilipouce.com/
Et chez Décoclico : http://www.decoclico.fr/
-Mon Château de Sable, 2 rue Saint Charles
-20 m2, 11, place du Hallai
Les adresses que recommande Véronique :
-Thierry Julien : 18 rue de la Barillerie
-La Boutique Design : 11, place des Jacobins
- Les Reines des près : 37, rue des Ponts Neufs
- Gallan : 200, rue Nationale
-Du Bruit dans la cuisine : 27, rue des Minimes.



Et maintenant, celui que vous attendez tous : Le Giveaway ! Ou pour les francophiles, le cadeau ! Véronique a eu la gentillesse d’offrir au gagnant de ce concours un joli carnet en liberty que voilà (il est ici présenté avec un lien de rafia, mais il sera livré dans son packaging de protection):



Pour participer, c’est simple.
1-      Il suffit d’aller faire un petit tour sur le site de « Esprit Libellule » ici.
2-      Revenir ensuite ici pour ajouter un gentil commentaire en disant ce qui vous plait le plus dans la collection. Merci de mettre le nom qui est sur votre page facebook (le votre, le vrai quoi, ou au moins le prénom) pour que l'on puisse s'y retrouver si vous êtes le gagnant/e!
3-      Aller sur la page fan de Mamomans ici et lui dire "j'aime" et sur celle de Esprit Libellule et cliquer sur "ajouter comme ami".
4-      Si vous partagez le lien vers ce concours via facebook, twitter et compagnie, vous pouvez revenir ici et ajouter un 2e commentaire, en donnant le lien qui le prouve. 2e commentaire, 2e chance de gagner !
5-     Bonne chance !
Résultat du tirage le 5 juillet au soir…


[concours terminé]

Et la gagnante est...Soony! Bravo!





mardi 14 juin 2011

Auchan Drive

Je précise pour commencer que non, MamoMans ne s’est pas vendue au grand capital. Non je ne suis pas sponsorisée par les grands noms de la distribution française. Je n’ai même pas de parts chez eux. Mais il m’arrive parfois de faire mes emplettes ailleurs qu’à Biocoop. Sisi, j’avoue.        


Et c’est le cœur brisé que j’ai du me passer des services de Télémarket lorsque j’ai quitté la capitale, service payant certes, qui te permet à toi feignasse, de remplir tes placards et ton frigos sans quitter ton canapé, et d’éviter ainsi de flinguer ton samedi après-midi à arpenter les allées des hypermarchés. Et d’aller au musée à la place, bien sûr.
J’ai donc cherché un équivalent dans les environs. Super U propose ce service pour le même tarif (9 euros pour la préparation et la livraison), mais cela fera sûrement l’objet d’un futur article. En attendant, j’ai donc testé le service Auchan Drive, qui connait quelques équivalents depuis quelques années, en proposant la commande sur internet, et la livraison dans le coffre de la voiture après que l’on ait pris la peine de se rendre au lieu de rendez-vous prévu.
Bip bip et hop dans le coffre.


Mamaime

Tout ce qui me permet de gagner du temps en activant mes gènes de geekette, j’adore.
Là, on est en plein dedans, puisque les courses ce n’est vraiment mais alors VRAIMENT PAS ma passion.
Passer 2 heures dans la clim volume maximum à tourner pour trouver le lait concentré (qui peut m’expliquer pourquoi le lait concentré est toujours caché aux yeux du peuple ?). Rentrer en oubliant le pack de lait (alors qu’à la base c’était ce qui manquait le plus et c’est pour ça qu’on était partis faire des courses) et en ramenant 1 boîte de playmobiles, des gâteaux Dora et un album à colorier Cars qui eux, ne faisaient pas partie de la liste de course, c’est marre.
J’ai donc été sur le site d’Auchan Drive afin de réapprovisionner mes troupes.
Le site est simple d’utilisation, on tape ce qu’on veut dans la barre de recherche, et hop. La première page propose des promos, sur des produits de consommation courante (en l’occurrence, de la bière et du rosé en ce moment, c’est eux, c’est pas moi hein).
Là, pas de risque d’oublier la liste de course (90% des fois chez moi), un check rapide dans la cuisine et la SDB et on sait ce dont on a besoin. Pas de tentations inutiles (et de playmos en pagaille).
Et si on manque d’inspiration, ou si on est trop peu courageux pour allez chercher chaque produit un par un, on peut aller voir ses précédentes listes de courses, et remettre ce qu’on veut  dans son cabas virtuel.
J’ai apprécié les délais proposés : en ayant validé ma commande vers 9h30, j’ai pu aller la chercher entre 11h30 et 12h00 le même jour. Les délais ne sont peut-être pas les mêmes pour l’après-midi et le soir, à tester.
Bien, monsieur.
Une fois rendue aux entrepôts d’Auchan drive, je me dirige vers la borne, sur laquelle je dois tapoter mon numéro de client. Le site vous rappelle à la fin de la commande que vous devez vous munir de celui-ci, mais  il vaut mieux éviter de l’oublier, puisqu’ il permet d’accéder  à sa commande.
On paye sur place (je n’ai pas pu payer en ligne, pour une raison inconnue), puis on vous demande de ranger sagement sa petite voiture à l’emplacement indiqué.
Et après une courte attente, je tends mon ticket de caisse au monsieur qui va bravement remplir mon coffre de 
denrées. Pour un peu je l’aurai aidé, tellement j’avais l’impression de ne pas faire grand-chose dans l’affaire !

Et voila, j’ai même gagné 2 canettes de soda (et moi les cadeaux j’aime bien), et c’était terminé. En 20 minutes aller-retour, c’était plié.



Mamaimemoins

La Zo aura certainement été déçue de ne pas aller « en vrai » au magasin, avec le petit caddie et tout. Moi un peu moins déçue de ne pas avoir à pousser ledit caddie en plus du gros + bébé à trimballer.
Attention à la description des produits et à la photo qui l’accompagne, je pensais acheter un gros pot de mousse au chocolat, finalement c’était un petit pot individuel…Tant pis on fera de la mousse maison !

Mais non, femme! On a dit qu'on te chargeait tes courses! 
Bon évidemment, il y a plus d’efforts à faire que pour une livraison à domicile, on doit se fendre d’un aller-retour à La Chapelle-Saint-Aubin…si on vit au Sud du Mans, c’est moins pratique, pour moi c’est à côté donc je ne vais pas me plaindre. Pourquoi  pas s’organiser avec un voisin pour mutualiser ses courses, et économiser un trajet sur deux ? Hé oui, l’essence est chère en ce moment…
L’avantage étant que contrairement à la livraison à domicile, ici le livreur c’est vous, donc pas de frais supplémentaires.
Attention à bien vérifier son résumé de commande à la fin de ses courses, j’ai retrouvé des produits que j’avais sélectionnés lors d’une première commande non validée, j’allais donc me retrouver avec  double stock d’essuie-tout et de couches. C’est pas malin.

Mais le gain de temps et d’énergie est énorme, alors je vote 100 fois pour Auchan Drive. Et à moi les musées.



Auchan Drive
ZAC du Moulin aux Moines 72650 La Chapelle St Aubin
02 43 51 13 65





lundi 6 juin 2011

Le Zoo de la Flèche

Un ours polaire au soleil



Avant j’avais des principes. Et pas d’enfants. Les zoos, à première vue, ce n’était pas mon truc. J’imaginais des pauvres animaux malheureux coincés dans des cages, à la Zoo de Vincennes en 1950, quoi.

Et puis avec les enfants sont arrivés les livres de littérature enfantine. Les imagiers qui à 95 % traitent des animaux, et qui vous font mimer le cri du lion, de l’éléphant, de la chèvre ou (plus dur), de l’orignal sans honte aucune… Sans parler des Bambi, Babar et compagnie, qui vous font réviser l’inventaire des espèces animales.
Bah quoi, fais pas la tête le lion...t'es pas bien, là?
C’est là que l’idée de les voir en vrai, les bestioles, germe peu à peu… et c’est ainsi que la Zo a fait sa première virée au Zoo à un an et demi, après avoir bavé sur l’affiche pendant des jours. Et finalement arrivée sur place, mouof. Contente, mais sans plus. On s’est presque plus fait plaisir qu’elle, c’est dire.
Car précisons que les parcs d’aujourd’hui sont bien loin de l’image que je m’en faisais. Grands, respectueux de l’environnement, celui alentour et celui des animaux, ils sont maintenant très recommandables.
La Zo étant maintenant plus grande (3 ans) elle peut bien mieux profiter de la visite d’un Zoo, et supporter la longue journée qui va avec.
C’est pour cela que nous avons visité le Zoo de la Flèche, par une journée presque caniculaire…

Les chimpanzés, toujours bons clients...

Mamaime

Situé à une trentaine de minutes du Mans, le Zoo est facile d’accès pour les Manceaux. Prévoir une bonne journée de visites, afin de rentabiliser le billet d’entrée (j’en reparle plus loin) et de voir le maximum d’espèces et d’animations.
Le parc est vaste, environ 5000 m2, et les espaces sont vraiment pensés pour recréer l’habitat naturel des animaux. Ils ont parfois des zones d’habitation vraiment larges, les éléphants par exemple (ça se comprend) ou les loups. Les girafes au contraire paraissent presque à l’étroit dans leur espace… mais cela est peut-être voulu. Peu de spécimens à chaque fois, au regret de certains visiteurs, mais cela pour respecter leur mode de vie, je pense.
Le parc est vraiment agréable et forme un lieu de balade très sympathique, prévoir de bonnes chaussures, on marche beaucoup en une journée ! Les allées sont arborées et proposent une ombre bienvenue sous 30°. Les végétaux sont ceux que l’on peut retrouver dans l’habitat naturel des animaux, c’est dépaysant !
Les stars du Zoo sont bien sûr les lions blancs, absolument magnifiques ! Deux petits bébés sont venus les rejoindre, de véritables peluches !!
Gentil, le lion...
On retrouve aussi les girafes (très apaisant de les regarder en allaitant), les éléphants, les ours, les zèbres et autres chimpanzé. Tous ont l’air plutôt heureux d’être là. On peut les observer de très près, le face à face avec le lion était vraiment impressionnant !
Les bassins aquatiques qui permettent une vue sous-marine des loutres et des ours blancs sont magnifiques. Et également de bons spots d’allaitement (le boy avait très soif).
Les spectacles sont vraiment eux aussi de qualité. Nous avons assisté au spectacle des otaries et à celui des perroquets au « Parrot jungle ». Mais on peut aussi admirer les rapaces ou prendre part au goûter des ours blancs. Mais faute de micro en état de marche, nous ne pouvions entendre l’animatrice lors de cette animation…dommage.
Le « Marine world » reprend les spectacles des Marineland à l’américaine, avec musique et numéros chorégraphiés. Même l’Homme a été bluffé par la performance des otaries, qui sont dressées à la perfection. Tout à l’air simple et naturel, alors que cela doit représenter des heures de travail… Le côté « montrage d’animaux » peut déranger, mais la dresseuse nous expliquera que les otaries ont un besoin d’être actives et de se dépenser. Ok.

Mamaimemoins

Le tarif du zoo est un peu prohibitif quand on s’y rend en famille, ce qui est souvent le cas…
À 18,50 € par adulte et 15 € par enfant (à partir de 3 ans) l’addition monte vite ! Mieux vaut prévoir une longue visite plutôt qu’une petite balade rapide !
Les places à l’ombre lors du spectacle des otaries sont rares, c’est pour cela que j’avais choisi de m’installer une bonne demi-heure avant (pendant que la Zo se vidait de son énergie sur les structures gonflables). C’était plutôt bien vu, car à 15h, sous un vrai cagnard, je n’aurai pas pu laisser les enfants en plein soleil.
L’Homme a du subir un bel exemple d’accueil à la française, le foutage-de-gueule de client… En effet, après s’être fait servir un steak quasi-cru, les serveurs se permettent de rigoler lorsqu’il leur demande de le cuire à nouveau…Ok, on est un bon exemple de clients reulous disons exigeants, mais il faut vraiment que les établissements de tourisme en France fassent un vrai effort là-dessus. Il en va de notre réputation de pays accueillant, ce qui n’est pas gagné!
J’ai eu aussi beaucoup de peine pour les pauvres possesseurs de poussettes qui suaient sang et eau à transporter leur lourd équipage à travers les allées…Le parc leur est adapté, oui, mais il comporte aussi de nombreuses montées qui peuvent rendre l’accès difficile à moins d’être muni de bons biscoteaux. Nous avions opté pour le sublime porte bébé Boba, dans lequel le boy a fait ses 3 siestes réglementaires, sans que l’on se fasse trop transpirer mutuellement. Tip top.
Ha et bien sûr soyez intelligents, ne faits pas comme moi : s’il fait plus de 25°, prenez un chapeau. Finir une journée de fête des mères avec une insolation, c’est vraiment pas terrible.

En tout cas nous avons tous adoré cette journée, les petits comme les grands, dans un magnifique parc, avec tous les animaux qu’un enfant peut avoir envie de voir en vrai. A recommander !

Babar et ses copains

Zoo de la flèche
Le Tertre Rouge
72200 La Flèche
(Autoroute A11 sortir à Durtal ou Sablé)
Tél : 02 43 48 19 19